On a tendance à l'occulter par rapport à la relation client et à la best execution et pourtant, l'entrée en application de la directive MiF entraînera pour les PSI le besoin de piloter un nouveau type de risque : le risque juridique.
Aujourd'hui, en effet, en cas de contentieux, la charge de la preuve incombe au client qui doit donc démontrer qu'il a été mal conseillé et que ses éventuelles déconvenues financières sont dûes aux mauvaises orientations données par son PSI.
Avec le rapport Delmas-Marsallet et la MiFID, la charge de la preuve est renversée : il appartiendra au PSI de démontrer qu'il a bien conseillé son client, via notamment sa catégorisation / son profilage, et une bonne adéquation des services et produits proposés.
Pour un PSI, piloter efficacement et in fine contrôler son risque juridique pourra être atteint de différentes façons, plus ou moins contraignantes en terme d'organisations / de process à mettre en place. Mais une chose est sûre : aucun ne pourra s'affranchir de dispenser à ses clients une information claire et non trompeuse visant à garantir la primauté de l'intérêt du client, car c'est tout l'esprit de cette directive.
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